Le développement d’un enfant de 6 ans : ce qu’il faut savoir
- La crise des 6 ans : entre résistance et affirmation
- Le jeu, un levier essentiel pour apprendre à grandir
- En bref
- L’âge de 6 ans marque une étape clé du développement de l’enfant : sur les plans cognitif, physique, émotionnel, social et linguistique.
- Cette phase, parfois vécue comme une crise, est en réalité une période d’ajustement essentielle à sa construction personnelle.
- L’enfant a besoin d’autonomie, mais aussi de repères, d’écoute, de cadre et de lien affectif fort.
- Les parents ont un rôle central : rassurer, stimuler, poser des limites bienveillantes.
- Le jeu, la créativité et l’apprentissage des langues comme l’anglais sont de précieux alliés pour l’accompagner au mieux.
À 6 ans, un enfant entre dans une période charnière de son développement. Il n’est plus tout à fait un petit, pas encore un grand. C’est l’âge de la rentrée à la grande école, des premières vraies amitiés, des premières responsabilités, et souvent, des premières crises émotionnelles un peu déroutantes pour les parents.
Cette phase de la vie de l’enfant, parfois surnommée « adolescence infantile », peut être comparée à une mini-puberté : les changements sont nombreux, rapides et pas toujours faciles à gérer, ni pour les enfants, ni pour les adultes.
Chez Novakid, nous savons que le développement d’un enfant ne se résume pas aux apprentissages scolaires. C’est pourquoi nous offrons, en plus de nos cours d’anglais en ligne, des ressources pour vous accompagner dans toutes les dimensions de la parentalité. Parce que bien grandir, c’est aussi être bien entouré.
Dans cet article, nous vous proposons donc un regard simple et bienveillant pour mieux comprendre ce qui se joue à cet âge si particulier.
Développement cognitif : comprendre le monde et raisonner
À 6 ans, les capacités intellectuelles des enfants se précisent. Ils apprennent à lire, à écrire, à compter. Mais ce n’est pas tout : ils commencent aussi à raisonner de manière plus logique, à anticiper les conséquences de leurs actes et à poser des questions plus complexes sur le monde qui les entoure.
Ils peuvent résoudre de petits problèmes, comprendre une règle de jeu, se souvenir d’une table de multiplication… Ils commencent également à avoir conscience du temps (demain, la semaine prochaine, l’année dernière), et ils peuvent mieux planifier leurs activités.
Exemple : votre fille peut désormais comprendre qu’elle a « cours d’anglais tous les mardis à 17h », et organiser sa semaine autour de cette notion de régularité.
Ils gagnent aussi en autonomie : s’habiller seuls, préparer leur cartable, suivre une routine du matin ou du soir devient une habitude.
Développement physique : un corps qui s’affirme
Les enfants de 6 ans deviennent plus agiles. Ils courent, grimpent, nagent, font du vélo, et développent leur coordination. La motricité globale s’affine, mais aussi la motricité fine : ils tiennent mieux leur crayon, coupent avec des ciseaux, nouent leurs lacets (avec plus ou moins de succès !).
C’est aussi le moment où les dents de lait tombent. Ce changement, parfois vécu comme une étape symbolique vers l’âge de raison, peut être source de contrariété ou de fierté, et parfois les deux à la fois.
Petit bonus : un enfant de 6 ans peut attacher ses chaussures, plier ses vêtements et mettre les bons souliers au bon pied. Pas toujours, mais presque !
Développement émotionnel et social : apprendre à vivre avec les autres
Entre envies d’indépendance et besoin d’amour, l’enfant de 6 ans vit une période parfois éprouvante. Il ressent les choses intensément, mais ne sait pas toujours les exprimer ou les gérer. Un simple refus peut déclencher des pleurs, de la frustration ou un vrai orage émotionnel.
En parallèle, il développe son empathie : il commence à comprendre que les autres (ses amis, son frère ou sa sœur, ses parents, sa maîtresse) ont aussi des émotions, des besoins, des points de vue différents.
Les relations sociales prennent de l’importance : jeux de groupe, secrets échangés dans la cour, disputes à résoudre… Ce sont autant d’épreuves qui aident l’enfant à construire sa personnalité.
Développement du langage : des mots pour tout dire
À cet âge, le langage explose : l’enfant enrichit son vocabulaire, structure ses phrases, comprend mieux les nuances, l’humour, voire le sarcasme. Il devient aussi plus attentif à la précision de ses mots.
Votre fils peut vous surprendre en disant : « Ce que tu dis, maman, c’est pas très logique ».
Cette progression est essentielle pour les apprentissages scolaires, mais aussi pour renforcer sa confiance en soi. C’est aussi une excellente période pour apprendre une nouvelle langue comme l’anglais : l’enfant a l’oreille, la curiosité et l’envie de découvrir quelque chose de nouveau.

La crise des 6 ans : entre résistance et affirmation
La fameuse « crise des 6 ans » est bien réelle. L’enfant peut devenir plus opposant, plus sensible, parfois plus fatigable. Il cherche à affirmer son identité : « C’est moi qui décide ! », tout en réclamant encore des câlins et de l’aide.
En anglais, on utilise d’ailleurs l’expression « Sassy 6 » pour décrire cette période de crise. Sassy signifie impertinent, culotté, voire insolent, mais dans un sens souvent affectueux. En français, on pourrait le traduire par « l’âge impertinent », ou parler d’un « petit insolent attachant de six ans ». C’est une manière familière, mais parlante, de désigner cette période ambivalente où les enfants deviennent plus indépendants, tout en testant leurs limites… et celles de leurs parents.
Et cette ambivalence est tout à fait normale ! Elle reflète son chemin vers plus d’indépendance dans un monde encore insécurisant. La maison devient généralement le lieu de décompression : colères, cris, bouderies… Ce n’est pas contre vous, c’est avec vous qu’il se sent en confiance pour tout relâcher.
Conseil d’expert : gardez votre calme, écoutez, nommez ses émotions et offrez-lui un cadre clair. La confiance, ça se construit jour après jour.
Le jeu, un levier essentiel pour apprendre à grandir
Le jeu, c’est le travail de l’enfance. C’est en effet en jouant que l’enfant explore la réalité, exprime ses émotions, teste ses capacités et développe son imagination.
Les jeux de rôle, les constructions, les activités créatives ou les jeux de plein air sont autant de moyens de soutenir son développement global. Ils permettent aussi d’éviter une surcharge mentale liée à l’école, aux devoirs, ou à la gestion de la sieste (qui disparaît souvent à cet âge, au grand désespoir des nerfs parentaux).
Un récit inventé, un coin bricolage ou une attention partagée lors d’un jeu en famille font parfois plus d’effet qu’un long discours.
En bref
Grandir, à 6 ans, c’est éprouver beaucoup de contradictions : entre enfance et autonomie, entre le besoin de réassurance et l’envie de faire seul. Pour les parents, c’est souvent un défi. Mais c’est aussi une occasion unique de mieux comprendre son enfant, et de l’aider à poser les bases solides de sa personnalité.
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