- Pourquoi apprendre l’anglais dès la maternelle ?
- Comment aider son enfant à apprendre l’anglais à la maison ?
- Conclusion
- Les tout-petits apprennent naturellement les langues : leur cerveau est particulièrement réceptif aux sons, aux structures et aux rythmes linguistiques.
- L’exposition précoce à une langue étrangère stimule la mémoire, la concentration et la flexibilité cognitive, comme le montrent plusieurs études en neurosciences.
- Commencer jeune nourrit aussi des compétences essentielles : curiosité, créativité, confiance en soi et ouverture culturelle.
- Quelques habitudes simples à la maison comme les chansons, livres, petits mots du quotidien ou les jeux, suffisent pour créer un environnement riche et motivant, même sans être bilingue.
- L’important n’est pas la performance, mais la régularité, la bienveillance et le plaisir partagé. Une expérience positive pose les bases d’un apprentissage durable.
Les jeunes enfants ont une capacité naturelle à apprendre une langue. Ils écoutent, imitent, explorent et répètent sans même s’en rendre compte, exactement comme lorsqu’ils apprennent à marcher ou à jouer. La petite enfance est donc un moment particulièrement favorable pour s’initier à une langue étrangère comme l’anglais !
Et au-delà de la langue elle-même, cet apprentissage développe aussi la créativité, la confiance en soi et l’ouverture aux autres.
Chez Novakid, nous sommes spécialisés dans l’apprentissage de l’anglais chez les enfants, et ce, dès leur plus jeune âge. Aujourd’hui, nous vous invitons donc à comprendre pourquoi la petite enfance est un âge privilégié pour commencer l’anglais et comment installer, chez vous, un environnement simple, naturel et agréable pour accompagner votre enfant dans cette découverte.
Pour en savoir plus, consultez notre rubrique Novakid pour les parents sur notre blog !

Pourquoi apprendre l’anglais dès la maternelle ?
Apprendre une langue étrangère dès la petite enfance ne sert pas uniquement à apprendre des mots. La science montre en effet que cette exposition précoce favorise un développement global de l’enfant, tant sur le plan cognitif que sur le plan des compétences sociales et émotionnelles, généralement regroupées sous le nom de soft skills.
Une plasticité linguistique exceptionnelle
Dès la petite enfance, le cerveau des enfants est particulièrement réceptif aux sons. Les tout-petits distinguent et reproduisent des phonèmes étrangers avec une facilité que beaucoup d’adultes ont perdue. Des recherches récentes montrent que même une exposition courte mais régulière à une langue étrangère suffit à modifier leur perception des sons et à enrichir leur babillage. C’est donc un moment particulièrement propice à l’acquisition d’une langue, qu’elle soit maternelle ou étrangère
Développement des fonctions cognitives
Apprendre une langue étrangère dès le plus jeune âge active aussi des zones cérébrales importantes pour le développement cognitif. L’attention, la mémoire de travail, la flexibilité mentale et la capacité à résoudre des problèmes bénéficient de cette stimulation précoce. Des programmes linguistiques conçus pour les enfants de 0 à 3 ans ont montré que des interactions régulières avec des locuteurs natifs dans un contexte ludique permettent non seulement d’acquérir des mots et des phrases, mais aussi de renforcer ces compétences cognitives fondamentales.
Une ouverture sur le monde et le développement de l’empathie
Apprendre une langue étrangère dès la maternelle n’est pas qu’un exercice intellectuel ou mental, mais aussi une invitation à découvrir d’autres cultures. L’enfant comprend que d’autres façons de parler, de penser et de vivre existent, ce qui éveille sa curiosité et son ouverture d’esprit. Cette exposition précoce contribue également à développer son empathie et sa capacité à se mettre à la place des autres, des qualités précieuses qui l’accompagneront toute sa vie.
La confiance en soi et la créativité
Faire des progrès dans la langue apprise, aussi petits soient-ils, contribuent à renforcer la confiance en soi. De plus, le plaisir de comprendre et d’être compris stimule la motivation et l’autonomie, tandis qu’inventer des phrases ou chanter des comptines en anglais développe la créativité. C’est donc un espace où l’enfant expérimente, invente et se sent valorisé, transformant l’apprentissage en une expérience à la fois stimulante et agréable.
Une base solide pour l’avenir
Même si l’enfant ne forme pas encore de longues phrases, l’exposition régulière à une langue étrangère pose déjà de solides bases. Simplement entendre et jouer avec les mots lui permet de se familiariser avec les sons, le rythme et les structures de la langue, facilitant les apprentissages à venir. À long terme, ces compétences linguistiques auront une influence positive sur son parcours scolaire, ainsi que sur le développement de ses compétences sociales et émotionnelles.
Pour aller plus loin :
Comment aider son enfant à apprendre l’anglais à la maison ?
La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est absolument pas nécessaire d’être bilingue pour accompagner son enfant. Vous pouvez intégrer la langue dans le quotidien par petites touches, de façon à ce que ça semble naturel, pour lui comme pour vous.
Créez un environnement riche en anglais
L’un des moyens les plus efficaces d’aider votre enfant consiste à intégrer l’anglais dans son environnement. Vous pouvez disposer quelques livres illustrés en anglais dans sa chambre, lui faire écouter des chansons ou des comptines, ou encore regarder ensemble de petites vidéos éducatives adaptées à son âge. L’idée n’est pas d’immerger totalement l’enfant dans une langue qu’il ne comprend pas encore, mais plutôt de lui offrir des occasions régulières d’entendre des mots, des sons et des structures qu’il mémorisera sans effort.
Utilisez un langage simple et régulier
Intégrer des phrases courtes en anglais dans votre routine est aussi une façon de débuter. Vous pouvez dire des petites phrases comme Time to wash hands! avant le repas, ou Let’s put on your shoes avant de sortir. Ces phrases, toujours liées à une action concrète, aident l’enfant à associer les mots aux gestes. L’objectif n’est pas de mener toute la conversation en anglais, mais de multiplier les petits repères quotidiens qui rendent la langue familière.
Transformez l’apprentissage en jeu
Le jeu reste le meilleur moyen d’apprendre à cet âge. Qu’il s’agisse d’un dessin, d’un jeu de rôle, d’un Simon Says ou d’une chasse au trésor, chaque activité peut devenir une occasion d’entendre et d’utiliser des mots anglais. Décrire une couleur, nommer un objet, inventer une petite phrase… Ces interactions ludiques stimulent autant la compréhension que la créativité.
Vous pouvez par exemple décrire ce que vous dessinez, inviter l’enfant à choisir un élément à représenter, et commenter ensemble : A big sun, A small house, A happy cat. Ces petites interactions suffisent souvent à déclencher l’intérêt et la mémorisation.
Étiquetez quelques objets du quotidien
Les enfants adorent les éléments visuels. Ajouter quelques étiquettes simples, comme door, chair, cup, window sur des objets du quotidien. Cela permet d’intégrer la langue dans l’environnement immédiat. Là encore, il n’est pas nécessaire de tout traduire ; quelques mots stratégiques suffisent amplement. Le simple fait de voir et d’utiliser l’anglais écrit dans la vie de tous les jours les aide à reconnaître plus tard les sons, les lettres et les mots.
Lisez chaque jour
Quelques minutes de lecture partagée, même très courtes, contribuent énormément à l’apprentissage. En lisant un livre illustré en anglais, vous pouvez poser des questions simples comme Do you see the dog?, What color is it? ou encore Is he happy or sad?. Ces questions encouragent l’enfant à réfléchir, à observer et à répondre spontanément, même si sa réponse est encore un geste ou un mot isolé.
Félicitez chaque petit progrès
Les enfants apprennent mieux lorsqu’ils se sentent encouragés et valorisés. Une simple phrase comme « Bravo, tu l’as dit en anglais ! » peut renforcer leur confiance et les inciter à essayer encore. L’apprentissage d’une langue n’est jamais linéaire : certains jours, votre enfant répétera plusieurs mots ; d’autres jours, il ne dira rien du tout. Cela fait partie du processus. Votre attitude positive est un moteur essentiel.
Encouragez les interactions réelles
Lorsqu’un enfant entend l’anglais dans un contexte réel, il comprend que cette langue est vivante et utile. Participer à un atelier, jouer avec un enfant anglophone ou essayer un cours en ligne peut renforcer cette perception. Les cours en immersion, comme ceux proposés par Novakid, sont particulièrement adaptés : les enfants apprennent la langue à travers des histoires, des jeux, des chansons et beaucoup d’interactions avec un professeur natif ou parfaitement anglophone. L’enfant n’a pas l’impression d’apprendre, il joue. Et c’est précisément ce qui fonctionne.
Restez patient et bienveillant
Comme pour toutes les acquisitions durant l’enfance, apprendre une langue demande du temps. Il est normal que votre enfant traverse des phases silencieuses ou qu’il mélange les langues. L’essentiel est d’entretenir un climat positif, d’offrir de petites occasions quotidiennes de pratiquer et de rappeler à l’enfant qu’il a parfaitement le droit de se tromper. Les erreurs font partie de l’apprentissage.
Pour aller plus loin :
Conclusion
Introduire l’anglais dès la maternelle, c’est offrir à votre enfant, en plus de quelques mots de vocabulaire, un esprit curieux, créatif et ouvert sur le monde. En intégrant la langue dans le quotidien à travers de petits rituels, des moments de jeu et des échanges, vous pourrez transformer l’apprentissage en une expérience plein de vie !
Et si vous souhaitez aller plus loin, les cours ludiques et immersifs de Novakid peuvent vous accompagner pas à pas. Pour découvrir notre école, inscrivez-vous à notre cours d’essai, il est gratuit !
Ressources
- Exposure to a second language in infancy alters speech production. Sundara M, Ward N, Conboy B, Kuhl PK. Bilingualism: Language and Cognition. 2020;23(5):978-991.
- The Effects of Age, Dosage, and Poverty on Second Language Learning through SparkLingTM in Infant Education Centers in Madrid, Spain. Ferjan Ramírez, N.; Sheth, K.K.; Kuhl, P.K. Int. J. Environ. Res. Public Health 2021, 18, 12758.





